Dans mes livres

La musique est au cœur de mes écrits

Parce que je n’ai pas de souvenirs sans elle, parce qu’elle accompagne ma vie et mes choix, qu’elle me déchire ou qu’elle soit tendre (coucou Hélène Ségara), la musique ne pouvait être étrangère à mes écrits. Que ce soit sur le fond ou la forme, elle est là, bien présente, rythmant les pas et les décisions de mes personnages ; même qu’elle aime leur dessiner, après l’amour, un arc-en-ciel dans leurs chambres (toi aussi, tu la sens venir la référence filée sur Vivo per lei d’Andrea Bocelli?). C’est justement parce qu’elle s’invite ainsi dans ma tête, en permanence, que la musique est au cœur de mes écrits. Alors laisse-moi te parler de mon rapport à la musique, puis comment elle a pris sa place naturellement dans mes récits.

La musique, une compagne de chaque instant

Comme le chante fort bien Hélène dans la chanson citée plus haut : « Je serais perdue sans elle« . Car pour chaque moment important de mon existence, elle était là. Etrangement, elle est aussi présente dans des anecdotes sans prétention, des souvenirs d’enfance. Parfois, elle dresse le portrait d’une personne. Je construis donc, au fil des années, une playlist de ma vie, une sorte de bande originale de mon existence.

Et puisqu’on parle BO, je pense que c’est mon amour pour celles des films et séries qui m’a amenée à intégrer la musique à mes romans. J’aime tellement ces moments où elle s’élève, réveillant les émotions associées aux images, aux scénarios. Les réalisateurs l’utilisent comme valeur ajoutée à leurs histoires ; elle accompagne les personnages dans leurs péripéties. Dans la même idée, la musique est au cœur de mes écrits.

C’est qu’elle a un pouvoir magique, la musique. Elle sublime les mots. Je l’ai découvert un jour, presque bêtement, en écoutant pour la énième fois une chanson de Jean-Jacques Goldman que je pensais connaître par cœur (la chanson, pas Jean-Jacques). « A coup de livres, je franchirai tous ces murs« , ai-je fredonné en même temps que le poète des années 80. Impossible de retenir mes larmes. J’avais 15 ans et je venais de réaliser que, depuis ma plus tendre enfance, cette chanson m’encourageait à me libérer de ma classe sociale. J’ai pleuré de nouveau, il y a quelques années, quand les paroles ont surgi de nulle part, alors que j’écrivais mon deuxième roman en me relevant douloureusement d’un burn out. Avec la musique, il n’y a jamais de hasard, que de savoureux rendez-vous.

La musique est au cœur de mes écrits : le fond et la forme

Maintenant que j’ai expliqué le pourquoi, voyons le comment. Inévitablement, si des musiques tournent en boucle dans ma tête, à chaque minute (là, je suis sur Night changes de One Direction), mes personnages ne pouvaient que la côtoyer à certains moments du récit. Elle s’immisce parfois dans le décor d’une narration, comme dans l’exemple suivant :

Sans crier gare, les larmes me montent aux yeux en entendant les premières notes de Castle on de hill, d’Ed Sheeran.

Toy Boys – tome 1

Ou de manière plus appuyée, comme ici (je précise que les paroles anglophones sont toujours traduites) :

Soudain, je n’entends plus que les paroles de la chanson qui s’échappent des enceintes, à quelques centimètres de moi : « You’re still the one I run to, The one that I belong to, You’re still the one I want for life. You’re still the one that I love, The only one I dream of, You’re still the one I kiss good night ». Je n’ai jamais autant perçu le sens et l’importance de ce refrain.

Toy Boys : Dans nos mémoires – tome 2

Elle est dans les titres des chapitres :

L’habillage des chapitres de la saga Toy Boys

Bientôt, elle s’invitera dans un titre de roman. En effet, le prochain tome de la saga Toy Boys s’intitulera L’équilibre fragile (en référence à une chanson de Kyo).

En bref, elle est omniprésente, parce que « j’existe par elle ». Mes textes me paraitraient bien ternes sans musique. D’ailleurs, histoire qu’elle vienne nous porter secours quand notre cœur se fait trop lourd, j’ai créé les playlists de chacun de mes romans sur une plateforme musicale.

Qui arrive en premier? Le texte ou la chanson?

« Elle est musique, elle a des ailes », chante Hélène Ségara, à juste titre. Et c’est ce qui est bon avec la musique. Elle est libre, elle vole et elle se pose dans mes romans quand bon lui semble.

Souvent, pendant mes phases d’écriture, la chanson suit le texte. Elle se met au service du scénario en quelque sorte. Il n’est pas rare que la chanson de début de chapitre survienne dans ma tête, alors que je n’ai écrit que la moitié de celui-ci, telle une fulgurance. Dans ces cas-là, je l’écoute une ou deux fois avant de l’intégrer à mon manuscrit.

Mais ce que j’aime le plus, c’est quand j’entends une chanson à la radio et qu’elle m’inspire le prochain chapitre à écrire. Ces moments-là sont vraiment intenses. J’ai alors la sensation que des petits signes me sont envoyés pour me faire avancer.

Enfin, pour les chansons qui interviennent dans le récit, elles peuvent être issues de recherches ou s’intégrer au récit car je trouve qu’elles sont à propos. Elles viennent relativement naturellement, tout de même.

Voilà, vous savez tout, ou presque, de cette étrange relation et pourquoi la musique est au cœur de mes écrits. Mais avant de mettre un point final à cet article, je dois avouer quelque chose : lorsque j’écris, c’est dans le silence le plus complet.

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