3 bonnes raisons de lire La Chronique des Bridgerton de Julia Quinn
Que vous ayez vu ou non la série Netflix inspirée de cette saga romantique et historique, vous pouvez lire La chronique des Bridgerton les yeux fermés. Enfin, vous devrez les garder ouverts si vous voulez lire les aventures amoureuses de cette fratrie peu commune, mais vous avez compris le fond de mon propos. Pour vous convaincre, je vais vous livrer les trois ingrédients qui ont fait que la mayonnaise a pris avec moi. Fouette cocher ! Partons pour le Londres du début du XIXème siècle en compagnie de Daphné et son duc (Tome 1) et du ténébreux Anthony (Tome 2).
La saga Bridgerton, plus qu’une romance, une histoire de sentiments
Sans nul doute, les romans de Julia Quinn fleurent bon la romance. Que ce soit à travers l’attraction entre Daphné et son duc dans le tome 1, ou la relation complexe d’Anthony dans le tome 2, le sentiment amoureux est mis à l’honneur. Mais la force de cette histoire tient au fait qu’il n’est pas le seul à trouver sa place dans le cœur des protagonistes.
En effet, le lien qui unit les membres de la famille Bridgerton est tout aussi savoureux à lire que les baisers langoureux ou les pensées changeantes des personnages. Entre taquinerie, conseils avisés (ou pas) et protection, l’amour des siens semble aussi important pour l’autrice que celui qui se pratique dans les lits à baldaquin.
Avec La Chronique des Bridgerton, Julia Quinn ne pouvait donc que satisfaire la raconteuse d’histoires d’amourS que je suis.
Des dialogues dignes d’une pièce de théâtre
Est-ce que je me suis esclaffée plus d’une fois durant ma lecture? Tout à fait ! Est-ce que j’ai souri d’une remarque bien sentie ? D’un discours qui fait offense à la société de l’époque? Absolument ! Les dialogues de cette saga, tout en respectant le vocabulaire et la syntaxe de la bourgeoisie britannique, m’ont réellement séduite.
Ici, pas de tirades alambiquées ou d’onomatopées pour combler. Chaque prise de parole est utile et juste. Le discours est dynamique, parfois incisif, souvent chargé d’émotions. Bref, je me suis régalée de ces punchlines à la sauce anglaise !
La chronique des Bridgerton: un roman féministe?
Certains peineront probablement à le croire mais, entre la course au « bon » mariage et la société patriarcale de l’époque, l’autrice a su imposer un point de vue féministe incontestable, par différents éléments.
Le premier, et pas des moindres, est le rôle tenue par Violet Bridgerton, la mère de nos illustres protagonistes. Plus qu’une faiseuse d’enfants, elle a su prendre le rôle de cheffe de famille au décès de son mari. Et si, pour les voisins et camarades de bals, ce rôle incombe désormais à Anthony, le frère ainé, personne chez les Bridgerton ne contesterait l’autorité de cette mère aimante et un brin têtue.
Bien sûr, il y a les chroniques mondaines rédigées par la mystérieuse Lady Whistledown. Une femme, lue par le tout Londres du début du XIXème siècle, à la plume aussi vénérée que redoutée. On pourrait presque crier au Girl Power, là!
Et puis, l’autrice a créé le personnage de Kate. Une jeune femme qui préfère être seule que mal mariée et qui ne tourne pas sa langue sept fois dans sa bouche pour débiter un discours de complaisance. Une jeune femme qui tient tête au pas-toujours-bien-luné Anthony Bridgerton.
Vous l’aurez compris, en enchantant la lectrice (je parle bien de moi), Julia Quinn a su rallier l’autrice à sa cause. Il est tellement bon d’inventer et de lire des héroïnes courageuses, tantôt badass tantôt fragiles. Des femmes imparfaites. Des femmes, tout simplement.
Je ne peux que vous conseiller de lire La Chronique des Bridgerton, ou tout du moins les deux premiers tomes. Pour ma part, je suis tombée sous le charme de cette famille (et de son aîné, mais chut, je ne voudrais pas que Lady Whistledown m’affiche dans sa chronique mondaine). Et dire que j’étais réticente à l’idée de lire de la romance historique ! Si je t’ai convaincu.e avec cette présentation, n’hésite pas et cours chez ton libraire pour choisir la version qui te conviendra le mieux.