Un mois et demi pour faire de ma passion un métier
Dans l’article précédemment publié, je vous ai parlé du choix de la date de sortie de Toy Boys : Dans nos mémoires. Mais j’ai volontairement laissé de côté tous les changements et les envies que cet objectif a généré en moi et, notamment, le besoin impérieux de faire de ma passion un métier. La raison est simple: j’ignorais si tous les champs de ma to do list seraient cochés, au moment de voir s’envoler les premiers exemplaires de mon nouveau roman. Cependant, je peux tout vous dire maintenant. Je me suis donné un mois et demi pour mettre en place tout ce qui me semblait essentiel, avant de prendre place sur la ligne de départ de cette nouvelle aventure.
Objectif n°1: Créer mon entreprise
Dans ma tête de fille fraîchement larguée conventionnellement de la fonction publique, pour devenir véritablement auteur autoédité, il fallait posséder une microentreprise. J’ai appris depuis que ce n’était pas forcément le cas. Mais qu’importe, j’avais entamé les démarches et je voulais développer une activité de coaching d’auteurs. Le travail ne serait pas perdu.
Le concours de romances de Noël sur Fyctia n’était pas encore terminé que, déjà, je me lançais. Si j’en crois mon bullet journal, c’était le 6 janvier dernier. J’ai donc suivi à la lettre la marche à suivre, avec l’intuition que le parcours serait semé d’embûches. En ce sens, il ne m’a pas déçue 😉 Après bon nombre de coups de fil, de consultations de sites et d’épluchages de formulaires, j’ai pu faire ma déclaration. Première marche de gravie pour faire de ma passion un métier: je suis officiellement, depuis le 16 février, à la tête d’une microentreprise de coaching et d’accompagnement à l’écriture.
Objectif n°2: Monter mon site Internet
On ne va pas se mentir, quand on est auteur indépendant, on a beaucoup moins de visibilité. En maison d’édition, un distributeur se charge de placer nos ouvrages dans les librairies de France et de Navarre ; en autoédition, il faut trouver des moyens d’être vu autrement. Bien sûr, il y a les plateformes d’achat en ligne où les ouvrages sont disponibles. Mais elles laissent peu de chance au hasard. Généralement, les gens savent ce qu’ils veulent en s’y connectant. Ils flânent peu, à l’inverse des lecteurs qui entrent dans une librairie « juste comme ça ».
Il fallait donc que je trouve un outil qui permette à mes romans de rencontrer des amoureux du livre, comme au détour d’un rayonnage de bibliothèque. C’est avec cette intention que j’ai créé ma propre vitrine: le site sur lequel vous êtes en ce moment. En rédigeant des articles variés, en détaillant mes activités et les thématiques qui me sont chères, j’espère attirer l’attention de curieux.
J’en profite pour remercier Anaïs W., autrice indépendante elle aussi, qui a développé une formation en ligne pour créer son site internet d’auteur. Sans son aide précieuse, je me serais probablement perdue dans les limbes de l’Internet.
Objectif n°3: Prévoir une large diffusion
Autant pour la publication de mon recueil de nouvelles, j’avais vu les choses de façon simple – j’ignorais alors que j’allais endosser le statut d’autrice hybride – autant pour la suite des événements, j’ai décidé d’opter pour une démarche bien plus professionnelle. Logique, puisque je vous rappelle que le titre de l’article dit bien « faire de ma passion un métier ».
Ainsi, pour apporter sa dose de « pro » à mon travail créatif, il fallait tenter de jouer dans la même cour que les spécialistes. J’ai donc prévu un plan de travail ambitieux : proposer mon nouveau roman sur Amazon dans ses versions papier et numérique, ajouter des versions e-book sur d’autres plateformes, créer ma propre boutique en ligne.
Ce chemin fut long, difficile et tortueux, je ne vous le cache pas. Je me suis énervée – beaucoup -, j’ai douté – parfois. Mais avec l’aide d’Anaïs W. et la détermination dont je sais faire preuve (oui, je suis très têtue!), j’ai réussi à tout boucler dans les temps : deux semaines avant la sortie officielle de mon nouveau roman, pour ses différentes versions ; 3 jours avant la même échéance pour la boutique en ligne.
Objectif n°4: Investir un véritable espace de travail pour faire de ma passion un métier
Cela peut paraître anecdotique et pourtant… En fin d’année dernière, j’avais émis l’envie d’avoir ma pièce à moi, mon bureau, un véritable espace de travail. Je ne pensais pas que mon souhait serait exaucé aussi rapidement. En à peine trois jours, la semaine dernière, l’ancienne salle de jeux de mon fil a été débarrassée, repeinte et réaménagée. Tout cela sous l’impulsion de mon compagnon.
J’ai pris possession des lieux le week-end dernier. Et j’avoue volontiers que j’ai déjà pris mes marques. Je me sens tellement bien dans cet environnement de travail, avec un espace dédié à l’écriture (le fauteuil moelleux au premier plan) et un à l’administratif.
Voilà, vous savez tout. Je suis très fière d’avoir relever ce challenge, fière d’avoir atteint mes objectifs et même, je dois bien le reconnaître, être allée au delà. Je pense avoir les outils indispensables pour faire de ma passion un métier. A moi, maintenant, de les utiliser à bon escient.