Pourquoi devrais-tu regarder la série Valeria sur Netflix ?
Le 2 juin 2023 sortait la troisième saison de Valeria sur Netflix. Et autant dire que cette suite était attendue avec impatience par les fans. Audacieuse et résolument féministe, la série espagnole à succès n’en finit pas de nous surprendre, dans le bon sens du terme. Les nouvelles aventures de Valeria sont à la hauteur des intrigues des saisons passées, voire plus marquantes encore. Pour savoir ce qui nous amène à regarder la série Valeria, il suffit de lire cet article. Je parie que ces 7 arguments sauront te convaincre de t’y mettre aussi.
1. Un éventail de relations amoureuses d’une crédibilité incroyable
Dans la série Valeria, il y en a pour tous les goûts en matière de relations, ou presque. Tout d’abord, précisons que les intrigues amoureuses tournent autour de Valeria et de son groupe d’amies. Parmi elles, on trouve le personnage de Carmen, un brin fleur bleue, qui vit une belle histoire d’amour avec Borja. Leurs problématiques tournent autour de la communication et de l’évolution individuelle au sein d’un couple. Il y a aussi Nerea, lesbienne assumée depuis peu. Après avoir axé son histoire sur la révélation de sa sexualité, les scénaristes de la série espagnole ont pris un tournant en abordant le tiraillement entre désir et éducation traditionaliste. Personnage haut en couleur, Lola est la délurée de la bande ; une véritable croqueuse d’hommes, jusqu’à ce qu’elle tombe sur un os. Enfin, il y a Valeria, dont les histoires de cœur servent de fil rouge aux différentes saisons. À travers cette héroïne, on traite des sujets de l’adultère et des relations libres, entre autres. Notons que toutes ces thématiques sont abordées avec beaucoup de bienveillance. Le leitmotiv de la série pourrait être : no judgement. Une amorce féministe donc, qui te poussera à binge-watcher Valeria sur Netflix.
2. Une ode au désir et au plaisir féminin
Tu l’as compris, l’amour et les relations amoureuses sont au centre de la série espagnole. Et ces thèmes sont déclinés sous toutes leurs formes, y compris leur aspect sexuel. Et alors que la sexualité féminine est encore trop souvent définie comme un tabou, Valeria met un point d’honneur à la présenter à son public. Scènes spicy, masturbation, sex-toys font partie intégrante de l’arc narratif. Les protagonistes parlent ouvertement de leur plaisir, se questionnent, demandent conseil. Cette liberté de ton et d’action est, à mon sens, une vraie révolution télévisuelle.
3. Une utilisation des tropes de la romance savamment maîtrisée
OK, rien de plus normal quand on sait, qu’avant d’être dans le Top 10 Netflix, Valeria était une série de romans écrite par Elisabeth Benavent. Cependant, il est rare de voir à l’écran ce qu’on retrouve généralement dans les livres de romance, avec autant de similitudes. Parmi les tropes de la romance utilisés, on notera : le friends to lovers, l’enemies to lovers, le triangle amoureux, le age gap, la romance sur le lieu de travail, etc. Le tout rythmé par les ébats des protagonistes. Ce côté adaptation de roman très marqué est, pour moi, un autre très bon argument pour regarder la série Valeria.
📌 Tu souhaites lire une romance spicy avec des personnages destinés à être ensemble ? Laisse-toi tenter par ma duologie Une heure de plus.
4. Des personnages imparfaits et authentiques
J’ai remarqué une chose dans les séries ibériques : elles ont tendance à grossir le trait. Pour la personnalité des personnages, les actions, les retournements de situation. Eh ben, je n’ai pas cette sensation en regardant Valeria. Je suis sûre que ce point fera débat, pourtant je trouve les personnages vraiment crédibles. Les dialogues dans le groupe de copines semblent improvisés tellement ils paraissent spontanés. Les gros mots ne font pas tache dans les dialogues. Et les émotions sont palpables. Je ne compte même plus le nombre de fois où les larmes m’ont gagnée devant cette série.
Et puis, ce que j’aime particulièrement dans ce programme, ce sont les gamelles que se prennent les personnages. Non, je ne suis pas une psychopathe ; ça ne me fait pas plaisir. Mais j’aime comment ces chutes ou ces choix hasardeux sont traités. Dans Valeria, il est question d’adultère, de relations toxiques, d’amour non réciproque, de relations familiales difficiles, de peur de l’inconnu. Autant de sujets qui résonneront en toi et te donneront envie de te lancer dans Valeria sur Netflix.
5. Un groupe d’amies très différentes et pourtant très attachées les unes aux autres
Alors, oui, on a déjà vu ce genre de groupe d’amies dans de nombreuses autres séries avant. Mais on les oublie bien vite après quelques épisodes en compagnie de Lola, Carmen, Nerea et Valeria. Elles ont beau avoir des visions de la vie et des relations amoureuses très différentes, ces filles sont liées par une amitié indéfectible. Certes, elles se prennent le bec, parfois. Et ça n’en est que mieux. Car leur amitié est basée sur la sincérité. Mais la vraie sincérité. Pas celle qui, sous couvert d’honnêteté, t’autorise à dire des vacheries aux autres. Non, dans Valeria, les protagonistes se disent les choses avec bienveillance, même si ça peut faire mal.
6. Des intrigues qui nous amènent à nous questionner sur nos propres choix
Des choix, nos héroïnes en ont à faire à chaque épisode. L’avantage, c’est qu’avec quatre personnages, les intrigues se succèdent sans ennui possible. Parmi les réflexions et introspections les plus marquantes dans la série Netflix, on retiendra : la possibilité de mettre fin à son mariage, prendre le risque de s’attacher à nouveau à quelqu’un, avouer ses sentiments, sortir avec quelqu’un malgré la différence d’âge, etc. Autant de questions qui alimentent le développement de soi. Au fil de la série, tu te reconnaîtras forcément dans une des héroïnes, tu évalueras ses choix et tu t’en sentiras grandie.
7. Une plongée dans différents milieux artistiques
C’est un peu la cerise sur le gâteau du programme. La créativité est une sorte d’élément du paysage qui rend le tout divinement glamour. L’intensité de certaines scènes est même rehaussée par l’esthétisme qui s’en dégage. En effet, Valeria est autrice de romance épicée. Le milieu de l’édition est donc très présent durant les trois saisons qui constituent la série actuellement. On y parle même d’autoédition, ce qui n’est pas pour déplaire à l’autrice hybride que je suis. Cependant, Valeria n’est pas la seule artiste de la série. Son mari, Adrian, est photographe. Personnellement, j’adore les œuvres qu’on lui attitre. Et puis, leurs métiers ne sont peut-être pas dans le secteur artistique, mais les amies de Valeria n’en sont pas moins créatives. Lola est traductrice-interprète, Carmen travaille pour une agence de publicité et Nerea devient wedding-planner. Une façon de mettre en avant le travail des femmes, également.
Tu l’auras compris, je suis une véritable fan de la série Valeria sur Netflix. Pour autant, je ne peux pas dire que c’était à prévoir, car je n’ai pas particulièrement apprécié le tome 1 de la saga littéraire d’Elisabeth Benavent. J’espère avoir réussi à te convaincre de regarder cette série qui, par bien des aspects, mérite d’être vue par le plus grand nombre.