Pourquoi j’ai décidé de participer à mon premier NaNoWriMo
Pour la toute première fois de ma carrière d’autrice, j’ai décidé de me lancer dans le NaNoWriMo, ce challenge d’écriture né en 1999 et qui consiste à écrire un roman de 50000 mots durant le mois de novembre. Oui, moi, l’autrice qui peut rester dix minutes sur une phrase de son premier jet car sa mélodie est hasardeuse; la coach qui prône l’idée de ne pas s’imposer d’objectifs d’écriture car cela l’angoisse… Mais aussi, la femme qui aime relever des défis. Comment donc, en partant de ce postulat, ai-je pu me lancer dans mon premier NaNoWriMo? Je te laisse découvrir cela dans la suite de l’article.
Ce que je pensais du Nano, avant
Avant de me lancer dans mon premier Nano, j’avais beaucoup de préjugés concernant ce challenge. Comment pouvait-on privilégier la quantité à la qualité (pour te donner un ordre d’idée, la moyenne d’écriture quotidienne d’un auteur tourne autour des 1200 mots)? Pourquoi se mettre une telle pression sur les épaules? Et bonjour le travail de relecture/réécriture à la fin!
Ces réflexions venaient simplement du fait que ma manière d’écrire ne correspond pas aux critères du défi. Je travaille énormément mon premier jet, sans objectifs précis (juste avec des contraintes hebdomadaires) et passe peu de temps sur la phase de corrections.
Alors pourquoi m’être lancée cette année?
Et si je me challengeais?
Je ne vais pas te le cacher, de temps en temps, j’aime m’adonner au dépassement de soi. Et, après avoir écrit le dernier tiers de Que serait Noël sans un éclat de Krystal? en moins d’un mois, je me suis rendu-compte que je pouvais écrire de manière rapide et efficace. On en apprend sur soi tous les jours 😉 Et puis, il y avait des copines du Collectif Bring’elles (article à venir) qui étaient motivées à participer. J’avais donc deux bonnes raisons de tenter mon premier nanowrimo : des capacités nouvelles et du soutien évident.
Oui mais! J’avais aussi la sortie d’un roman à préparer, avec tout ce que cela implique de contraintes matérielles et temporelles. Tu ne peux pas écrire plus de 2000 mots par jour, quand tu as des déco et des gourmandises à confectionner de tes petites mains, des colis à expédier, un ebook à créer… (enfin, moi, je ne peux pas). Sans oublier mon travail de coach à côté et plusieurs projets secrets qui se sont greffés.
J’avais donc l’envie, mais pas tous les moyens… Qu’à cela ne tienne, quand on n’a pas de bras… on n’a pas de chocolats (désolée, erreur anatomique); quand on n’a pas de jambes, on a une tête. Et la mienne a pondu une idée qui me convient tout à fait.
Le Nano oui, mais à la sauce de Zelles!
J’avais donc trouvé la solution: utiliser mon premier Nanowrimo comme un starter. J’entame ce mois de novembre en travaillant sur deux projets de romans en parallèle, et je veux me prouver que je suis capable de tenir cette technique sur le long terme. Ce challenge est donc parfait pour ça.
Ensuite, je sais que je ne pourrai pas écrire 50000 mots dans le mois. A cause des contraintes énoncées plus haut, mais aussi parce que je ne peux pas écrire un texte sans qu’il ne soit « bien foutu » dès le départ. J’ai donc décidé de viser un objectif de 20000 mots. Tout en me disant que ça ne sera vraiment pas grave si je n’arrive pas à les atteindre. Après tout, je n’ai de comptes à rendre à personne 😉
Me voilà donc lancée dans cette nouvelle aventure. Enfin, lancée est un bien grand mot car j’ai très peu écrit durant la première semaine (beaucoup trop de choses à gérer). Mais je ne perds pas espoir d’y trouver un réel intérêt à la fin. Rendez-vous début décembre pour le bilan de cette expérience 🙂