Qui est donc la professionnelle de l’écriture Laëtitia de Zelles ?
Qui suis-je ? Vaste question à laquelle il est difficile de répondre. Comme indiqué dans le titre de cette page, je suis professionnelle de l’écriture. Pourquoi ce terme ? Car je suis autrice de romans, mais pas que. Parce que j’aide des écrivains en herbe à se révéler. Mais aussi parce que j’écris pour les autres grâce à mon activité de rédactrice web. Autant de casquettes que je porte avec rigueur et conviction. Vous vous demandez comment j’en suis venue à vivre ce quotidien de lecture et d’écriture ? Je vais tâcher de vous raconter cela, même si, en tant que romancière, je ne suis pas une spécialiste de la synthèse.
L’autrice qui était tombée dans l’écriture quand elle était petite
La gamine qui parlait comme un livre
J’ai grandi dans le Lot-et-Garonne et y réside de nouveau, après avoir vécu dans différents départements du sud-ouest de la France. Beaucoup diront qu’enfant, j’étais bavarde. Mais plus encore, que je parlais comme un livre. Très tôt, j’ai aimé utiliser de jolis mots, formuler de belles phrases. Ainsi, j’ai commencé à rédiger mes propres textes dès que j’ai maîtrisé un tant soit peu le langage écrit.
En parallèle, j’étais une grande lectrice. Je peux remercier ma famille qui a longtemps alimenté cette passion. Et puis, j’ai découvert le théâtre. Aujourd’hui, j’ai la certitude qu’avoir été comédienne amateur m’a ouvert une des nombreuses portes qui m’ont menée à l’écriture. Quoi qu’il en soit, je ne pense pas me tromper en disant que la gamine que j’étais voyait dans ses crayons d’écolière de véritables baguettes magiques.
La scientifique qui aimait les mots
Bien qu’amoureuse des livres, je me suis dirigée vers des études scientifiques. J’avais toujours eu des facilités en mathématiques et, à l’époque, ce cursus avait la réputation de faciliter les admissions au concours d’entrée à l’IUFM (l’école des Professeurs des écoles). Autant mettre toutes les chances de mon côté ! Le hasard faisant bien les choses, je me suis découvert une véritable passion pour la biologie. En même temps, quoi de plus normal que d’aimer étudier le vivant quand on croque la vie à pleines dents ? Ainsi donc, je portais mes lunettes de laboratoire le jour, pour les troquer contre celles de confort la nuit, passant du monde cartésien à celui de l’imaginaire sans difficulté aucune.
Les obstacles sont apparus une fois mes études terminées. Mon diplôme de Professeur des écoles en poche, j’ai foncé tête baissée dans le métier. Croyez-moi, je n’avais rien à envier aux championnes cyclistes participant à des épreuves de contre-la-montre. Je ne voyais plus que par la performance. Finies les distractions, finie la lecture ! J’étais institutrice et me dévouais corps et âmes à mon métier. J’avais juste oublié que j’étais mauvaise en endurance.
La femme qui revenait à ses premières amours
Après dix années d’enseignement, j’ai subi un burn out. Quand j’y repense, cumuler les casquettes de femme, maman, professeur et directrice d’école, en étant (trop) perfectionniste, n’était pas l’idée du siècle. Comme une évidence, l’écriture a débarqué dans ma vie quand j’étais au plus bas. Les lignes que je rédigeais étaient comme une corde que je tissais pour sortir du trou dans lequel j’étais tombé.
Il y a eu la première idée. Puis l’ébauche d’une histoire. Je me suis lancée dans la rédaction d’un manuscrit qui deviendrait Toy Boys, mon premier roman publié en maison d’édition, rebaptisé Une heure de plus, jusqu’à toi depuis la récupération de mes droits. Ce roman m’a aidée à relever la tête. Il m’a permis de retrouver la confiance que j’avais abandonnée en cours de route. Finalement, il a été le tournant de mon existence.
L’enseignante qui plaquait tout pour devenir professionnelle de l’écriture
L’amoureuse des mots qui se révéla pendant le confinement
Mon premier roman publié, j’ai commencé à écrire le deuxième qui en serait la suite directe. Cet opus et le recueil de nouvelles qui a suivi ont été ma raison de me lever le matin pendant mes dernières années dans l’Education nationale. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de fierté que je les observe, les uns à côté des autres, que ce soit en librairie, sur une plateforme comme Amazon ou ma boutique en ligne.
Vous l’aurez donc compris, après quelques années à cumuler enseignement et écriture, et quelques mois d’isolement qui se sont révélés salutaires, j’ai pris la décision de quitter le travail qui me rendait malheureuse. Le hic, c’est que partir de l’Éducation Nationale n’est pas chose aisée. Il me fallait un projet professionnel béton pour que l’institution ouvre la porte de ma cage. Qu’à cela ne tienne, j’ai mis en avant mon activité d’autrice et celle de coach-correctrice que je souhaitais développer. Et ça a marché ! Quelques jours après mon rendez-vous à l’Inspection académique, j’apprenais que je pouvais déployer mes Zelles. Quelques temps plus tard, je me lançais le défi de mettre un mois et demi pour faire de ma passion mon métier.
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
Confusius
La professionnelle de l’écriture qui s’épanouit dans ses 3 casquettes
Aujourd’hui, quand on me demande quel métier j’exerce, je réponds avec un grand sourire : « Je lis et j’écris toute la journée. » J’énumère ensuite mes activités d’autrice, coach-correctrice et rédactrice web. J’explique que je suis devenue romancière parce qu’il devait en être ainsi, et coach par suite logique de mon ancien métier. En effet, je n’étais pas devenue institutrice par hasard. J’aime transmettre, aider, chercher la méthode qui convient à chacun. Devenir coach littéraire était donc une évidence. Pour la partie correction, si je vous dis que les dictées de mes anciens élèves me manquaient, vous me croyez ?
Quant à la rédaction web, elle s’est presque imposée à moi. Je trouve enrichissant d’écrire pour les autres. Je suis toujours dans cette démarche d’aide tout en alimentant mon côté curieux. Je peux passer de l’écriture d’un article de fond sur le syndrome de l’intestin irritable à l’annonce du phénomène des grainothèques. Avec mes trois activités, j’ai l’impression d’utiliser ma plume selon son plein potentiel. C’est pourquoi je mets autant d’énergie à porter une casquette que les deux autres.
Aujourd’hui, je me sens enfin moi. En devenant professionnelle de l’écriture, j’ai renoué avec mes premières amours. Mon nom, Laëtitia de Zelles, prend tout son sens. Je me sens libre, épanouie, à ma place. Et si vous le voulez, je vous invite à parcourir ce site pour la visiter.